Espace public : scène citoyenne ou théâtre du pouvoir ?
Face aux obstacles croissants pour obtenir des autorisations pour nos événements citoyens gratuits — refusés sans justification transparente —, nous maintenons nos revendications pour les espaces et opportunités qui nous sont refusés, tout en alertant sur une dérive préoccupante.
Au-delà de la gentrification des festivals et de l’accaparement des espaces publics, nous assistons à une capitalisation de l’espace public, où les collectifs indépendants sont marginalisés au profit de logiques commerciales et politiques.
Entre reconnaissance de façade et exclusion réelle : halte à l’instrumentalisation.
La Ville de Bruxelles prétend valoriser notre contribution, mais nous invite à servir d’animation pour ses événements — via Brussels Major Events (open airs, boat parties, rooftops…) —, tout en nous refusant l’accès aux espaces construits depuis 18 ans. Ces événements institutionnels bénéficient de visibilité, budgets et autorisations stratégiques, tandis que Piknik Elektronik lutte pour survivre — sans réponse, dialogue ou reconnaissance.
📝 Culture libre dans l'espace public
Piknik Elektronik Bruxelles lance ce questionnaire pour mieux comprendre les besoins, ressentis et idées des citoyen·ne·s, collectifs, artistes, curieux·ses, institutions ou partenaires. Vos réponses anonymes nourriront une réflexion collective.
Qu'est-ce qui vous plaît chez Piknik Elektronik ?
Qu'aimeriez-vous améliorer ?
Avez-vous une boule à facettes à nous prêter pour convaincre la Ville qu'on peut aussi y faire des selfies sympas ?
Saviez-vous que Piknik Elektronik comptait 8 dates stratégiques pendant l'été auparavant, et qu'on est passé à 1 seule cette année, hors saison estivale ?
Que pensez-vous du fait que des événements gratuits et citoyens rencontrent plus de difficultés à obtenir des autorisations que certains événements commerciaux ?
Avez-vous été témoin de discriminations ou de blocages similaires envers d'autres collectifs ? (Témoignage anonyme accepté)
Piknik Elektronik a partagé son matériel gratuitement avec des open airs gratuits, aujourd'hui devenus payants, que la ville semble privilégier. Après 18 ans d'événements irréprochables, toujours plus populaires, et ayant mis en valeur ces lieux, la ville nous force à passer par un appel à projets pour obtenir une place dans ses open airs organisés par Bruxelles. Qu'en pensez-vous ?
Pensez-vous qu'on devrait créer un coin 'non-VIP' dans nos événements pour être plus acceptés, même si tout le monde est VIP chez nous ? 😏
Agissez maintenant
Soutenez notre mouvement pour une culture libre et équitable ! Répondez à notre questionnaire et rejoignez Protest Elektronik #2.
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