Des questions légitimes, pas de réponses dignes.
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Nous parlons sans détour. Il est temps que les responsables en fassent autant.
Nous posons la question clairement : quels sont les critères de sélection entre autres pour la place Poelaert et la place des Congrès?
À ce stade, nous constatons :
- Cinq événements fermés et payants.
- Aucun organisé par des femmes.
- Aucun porté par des personnes racisées.
- Deux événements/ organisation attribués sur des lieux stratégiques à certains acteurs bénéficiant déjà d’un accès privilégié — alors que nous avions déposé nos demandes dès janvier, avant eux.
Nous défendons une culture inclusive, accessible, et portée par la diversité des voix qui composent le tissu social de cette ville. Nous ne pouvons accepter des discours sans actes.
Les principes d’égalité, de représentativité et de transparence ne peuvent être contournés au nom de la convenance ou des intérêts particuliers.
Nous avons été conciliantes pendant trop d’années. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus accepter une gestion qui favorise les plus puissants au détriment des actrices historiques et engagées du terrain.
Nous refusons de voir se reproduire ici ce qui se passe en France, avec la montée en puissance d'opérateurs privés concentrant les moyens et les lieux au détriment de la diversité culturelle et de l’accès équitable. La situation décrite dans cette étude en est un signal d’alarme clair :
